Les Formations de groupe

 
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LES DIFFÉRENTeS formations de groupe

 
 
 

La parole,bien plus que la transmission d’un message

 
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La parole libre

Les phrases d’un discours écrit, aussi bien que les diapositives, obéissent au régime syntaxique de la phrase écrite. Or le discours est un exercice oral, qui relève d’un autre régime, celui de la phrase orale. C’est pourquoi rendre oralement des phrases écrites sonne artificiel, contraint, et s’éprouve comme pénible (à moins d’un ample travail de préparation, métier des comédiens).

Bien plus : il est impossible de manifester une quelconque assurance en usant d’une parole contrainte. En ce phénomène s’enracine la puissance de la parole sans notes : elle est naturelle et libre, et donc la seule permettant à l’orateur de manifester son affirmation de soi. Un nouvel horizon s’ouvre alors à lui : il prend plaisir à discourir devant public et se place ipso facto sur la voie du charisme.

 
 
 

CONVAINCRE DE SOI

La seule qualité argumentative d'un message ne suffit pas à entraîner, il y faut aussi un engagement humain, personnel. Le message, c'est la teneur informationnelle du discours ; il est objectif, et pourrait être transmis par quiconque. Mais le discours n'est pas réduit à cette dimension informationnelle ; parce que le discours, c'est l'incarnation orale du message, toujours portée par une personne précise.

 Ainsi le discours comprend-il une deuxième dimension, la performance oratoire, nécessairement subjective. Alors que l'argumentation, objective, s'adresse à la rationalité des auditeurs, la performance orale, subjective, touche leur sensibilité. C'est pourquoi chercher à convaincre uniquement rationnellement, avec des arguments, est insuffisant ; il faut aussi convaincre de soi, par sa propre performance oratoire, en se mettant soi-même en jeu.

 

 
 
 

La "Sprezzatura",

le style de l'excellence

 
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Origine du concept

Sprezzatura est un mot italien forgé au XVIème siècle par Baldassar Castiglione dans Le livre du courtisan, afin de caractériser une attitude spécifique : une sorte de nonchalance qui dissimule du travail. Autrement dit, donner l’impression que tout se fait facilement et sans effort, pour ainsi dire naturellement, à rebours de toute glorification du travail, de l’effort.

 

L’usage de soi

Chaque individu est à lui-même son premier et son plus constant outil. Il est donc de bonne politique de bien se servir de soi avant que d’avoir recours à des outils extérieurs. Se servir de soi plutôt que d’extériorités, voilà bien une façon de satisfaire à cette ambition si souvent affichée mais rarement réalisée : replacer l’humain au centre.

 

Conclusion : la mise en valeur de soi

Contrairement à une logique qui semble aller de soi, Sprezzatura considère que l'objectif premier d'un discours n'est pas la transmission d'un message mais la mise en valeur de l'orateur. La transmission du message n'est évidemment pas négligée, mais elle est seconde.

Outre l'intérêt professionnel évident que présente une telle logique pour l'orateur, la transmission du message a tout à gagner à cette subordination : le message sera d'autant mieux reçu par le public que l'orateur aura provoqué une adhésion à sa personne, se sera rendu admirable.

 
 
 

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